Mohammed Souheil Dib

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Mohammed Souheil Dib
Description de l'image Souheil Dib.jpg.
Naissance (80 ans)
Tlemcen (Algérie)
Nationalité Algérienne
Pays de résidence Algérie
Profession
Enseignant à l’Institut technologique de l’éducation nationale, puis à l’Université de Tlemcen, institut des langues étrangères.
Activité principale
Écrivain et professeur de philosophie et de littérature française.
Distinctions

-Prix International des Cultures du Monde (1987), avec la médaille d’Or frappée à l’estampe de la ville d’Alger.

-Médaille du Mérite National décernée par le Ministre de l’Education nationale (1990).
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres
Roman, poésie, essai

Œuvres principales

- Moi, ton enfant, Ephrai͏̈m, récit poétique, Paris, Editions l'Harmattan, 1983

- Les Amants de Djebel Amour, roman, Alger, ENAL, 1984

- Tant qu'il y aura des mères, roman, Alger, ENAL, 1989

- Le retour, roman, Alger, Entreprise nationale du livre, 1989

- Voi-x de passage, roman, IDlivre.com 2001, Paris

- La Quête et l'Offrande, roman, Paris, Marsa, 2002

Mohammed Souheil Dib (en arabe محمّد سهيل ديب) est un écrivain algérien appartenant à la génération postindépendance avec d'autres noms dont les plus importants sont: Tahar Djaout, Rabah Belamri, Rachid Mimouni, Azzédine Bounemeur et Anouar Benmalek[1]. En optant pour l'écriture et l'édition en Algérie[2], l'auteur visait principalement à remettre en question, depuis l'intérieur du milieu éditorial national, le conformisme qui était dominant à cette époque. Son premier roman, paru en 1984[3] est considéré par la critique comme «un événement culturel et littéraire dans l’édition nationale en Algérie[4]

Considéré comme une figure importante de la littérature algérienne d'expression française[5], cet écrivain, poète, romancier et essayiste enseigne la philosophie depuis 1968. Parmi ses essais notables figure "L'un et le multiple: Pour une nouvelle lecture de la poésie mystique de l'Emir Abdelkader", paru en 2002.

Concernant ses recueils de poèmes, il a édité "Moi, ton enfant, Ephraïm" en 1983.

Ses romans incluent "Les amants de Djbel Amour" (1984), "La Crue" (1987), "La Quête et l'offrande" (2002), "Voix de passage" (2002) et "Le Retour" (1989).

Biographie[modifier | modifier le code]

L’écrivain, qui associe à son nom véritable le prénom de son fils aîné Souheil, pour éviter toute confusion avec son homonyme et cousin Mohammed Dib, est né le 26 février 1944 à Tlemcen, dans l’Ouest algérien. La même année, il perd son père. Il est alors élevé avec ses trois frères, plus âgés que lui, par une jeune mère-courage à peine âgée de 29 ans, qui leur assure, dans les conditions extrêmes de la colonisation, une scolarité régulière.

Éducation[modifier | modifier le code]

Le futur écrivain fait ses études primaires et secondaires dans sa ville natale. Il est particulièrement attiré par les textes des grands auteurs des programmes scolaires de l’époque. Dès l’obtention du baccalauréat, il s’inscrit à la faculté des lettres et sciences humaines d’Alger, et suit avec passion les cours de l’institut de philosophie en langue française, avec ses modules de littérature générale, de psychologie, de sociologie et d’esthétique. Ses échanges épistolaires avec son cousin Mohammed Dib l’ouvrent aux arcanes de l’espace littéraire dès 1968. Date à laquelle il obtient un diplôme de philosophie. Il s’installe alors à Tlemcen et devient le premier enseignant de philosophie en langue française dans sa ville natale. Parallèlement à l’enseignement, ses recherches sur la création littéraire, lui inspirent une première incursion dans la pratique de l’écriture durant la période 1972-1975, mais qui ne fera l’objet d’une publication qu’en 1984, à travers la description d’un itinéraire romanesque tragique.

Début de carrière[modifier | modifier le code]

Ce sera le début d’une carrière littéraire qui fera de Mohammed souheil Dib l’un des jeunes écrivains les plus remarqués de la nouvelle génération. La presse nationale a vite fait de détacher ce premier récit de l’ensemble des publications d’alors : « Le roman de Mohammed Souheil dib recèle une force qu’il est devenu rare de rencontrer dans la production romanesque de ces derniers temps. Outre l’originalité dans le traitement d’un thème qui n’est pas du tout nouveau, puisque la littérature orale en a fait l’un de ses sujets favoris, on reconnaîtra à l’auteur une maîtrise rarement faillible dans la construction du récit. Un texte qu’on lit d’un trait et avec pas mal de plaisir[6]. »

Dans la rubrique culturelle d’Algérie-Actualité du 06 juin 1984, Nacer Ouramdane écrira «…Ce roman, l’un des meilleurs que nous ayons eu à lire cette année, et certainement le plus original par le thème. Une histoire triste sans jérémiades qu’on lira avec beaucoup de plaisir, servie par une verve d’un style ironique et grave à la fois dont la vitalité ne se dément jamais».

Mohammed Souheil Dib recevant le Prix International des Cultures du Monde (1987), avec la médaille d’Or frappée à l’estampe de la ville d’'Alger.

Les lecteurs qui ont aimé le premier ouvrage ne seront pas déçus par son deuxième, La Crue[7]'', qui évoque la période peu connue de 1911 à 1916 et recevra Le Prix International des Cultures du Monde (1987), avec la médaille d’Or frappée à l’estampe de la ville d’Alger, puis, deux ans plus tard, Le Retour[8], dont Christiane Achour, écrira : « Ce roman nous invite sans cesse à décoller du réel vers le symbolique, à pénétrer dans un monde où l’ancestralité est vécue aussi fortement que la libération des contraintes sexuelles , créant une ambiguïté qui n’est pas sans intérêt[9]. » De son côté, le doyen des écrivains algériens Mohammed Dib, écrit dans une correspondance personnelle à l’auteur: «Le Retour est si puissamment ancré dans la terre algérienne que les romans de Faulkner dans son Sud natal. J’admire en toi cette façon naturelle de faire entrer en communication forces telluriques et âme profonde des êtres[10].» Trois ouvrages qui ajouteront une nouvelle dimension à l’auteur.

Outre les trois œuvres citées plus haut et parues entre 1984 et 1989, l’écrivain passera à un autre registre de réflexion à la suite d’un long et profond échange épistolaire avec Mohammed Dib, installé à Paris depuis 1959, à propos de son roman Les Terrasses d’Orsol[11]où il évoque une énigmatique fosse, au travers de laquelle il expose les avatars de l’exil et la dissolution effrayante du moi. «Le roman donne parfois l'impression d'un rêve ou d'un délire scrutant les confins d'une folie à fleur de peau[12]

Engagements[modifier | modifier le code]

L'écrivain n'a pas hésité à faire résonner sa voix à travers ses œuvres littéraires, s'impliquant ainsi activement dans des conflits, qu'ils soient locaux, tels que la décennie noire en Algérie, ou étrangers, comme l'incendie de la mosquée d'Al-Aqsa en 1969.

L’incendie de la mosquée d’Al-Aqsa en 1969[modifier | modifier le code]

Vers la même époque l’écrivain souligne son engagement au service de la paix face aux troubles qui secouent un Orient ravagé par l’intolérance. L’incendie de la mosquée d’Al-Aqsa en 1969 le bouleverse et le pousse à réagir par la publication, plus tard, d’un écrit-poème, refusé par plusieurs éditeurs à Paris avant d’être accepté par l’Harmattan, où il oppose à la profanation des lieux saints de l’islam en terre Palestine, le respect des Algériens pour les cimetières juifs où reposent leurs saints. L’ouvrage sera accueilli en France comme un chant célébrant l’amour de Dieu pour toutes ses créatures sans distinctions de leurs convictions religieuses.

Projet Afrique 2000[modifier | modifier le code]

En 1989, Mohammed Souheil Dib est un des appelants avec plusieurs dizaines d’Africains au Colloque / Projet Afrique 2000 organisé par les éditions l’Harmattan. Il y fera des fiches thématiques et des documents concis sur la culture algérienne. Conférences et articles seront alors consignés dans les publications universitaires nationales et étrangères, notamment celles du Centre d’Initiatives de l’Université de Toulouse le Mirail, et les Cahiers du CEFRESS de l’Université J.Verne de Picardie.

La décennie noire[modifier | modifier le code]

C’est au début des années 1990 et notamment durant ce qu’il est convenu d’appeler «la décennie noire» que connut l’Algérie, que le quatrième roman de Mohammed Souheil Dib, La Quête et l’Offrande, commence à prendre forme, pour n’être publié qu’en 2002 à Paris et à Alger en même temps[13].

Lettre écrite par Mohammed Dib adressée à Mohammed Souheil Dib, portant sur son roman de l'époque, intitulé "La Quête et l'Offrande".

«Cette nouvelle publication a été saluée par Mohammed Dib en des termes élogieux dans une correspondance personnelle avec l’auteur, que nous reproduisons dans les lignes suivantes », écrira Marie Virolle, responsable de la rédaction de la revue Algérie, Littérature-Action[14]. «…Quel livre explosif, volcanique que La Quête et l’Offrande. Ce retour ou cette plongée dans l’expression primordiale, dans la réactivation de hantises, d’archétypes immémoriaux à partir de faits et d’événements actuels, marquent un renouvellement de l’inspiration chez toi ouvrant sur d’infinies perspectives. Pour ce que j’en sais, il faut un certain courage pour se lancer dans de telles expériences. Mais pourquoi pas? Le jeu en vaut la chandelle. Faire œuvre est toujours un pari à fond perdu ». Mohammed Dib.

Lettre écrite par Mohammed Dib adressée à Mohammed Souheil Dib, portant sur son roman de l'époque, intitulé "La Quête et l'Offrande".

Marie Virolle considère, durant l’entretien cité plus haut, que «la Quête et l’Offrande se présente comme un récit fantastique, à la recherche des racines dans un pays défiguré, et que symbole, mythe et allégorie triomphent singulièrement dans ce roman». Elle interroge l’auteur sur le modèle narratif de cette fiction et les éléments de la réalité qui l’ont nourrie. Mohammed Souheil Dib explique alors que si le modèle narratif en question rejette la technique réaliste, c’est en raison du conflit qui se manifeste entre la réalité insoutenable que vit son pays et le langage susceptible de la décrire. Il indique, dans le même ordre d’idée, que «vivre les faits réels d’une époque terrible, ne manque pas d’imprimer dans la conscience narrative de tout écrivain des signes qu’il ne peut traduire, esthétiquement parlant, que sur le mode du fantastique[15] La presse nationale est du même avis : « Avec la Quête et l’Offrande de Mohammed Souheil Dib, nous sommes au-delà du temps du roman, même hors du roman. Tout semble délicat, insaisissable, furtif à l’excès, subtil aussi, cela dans l’écriture, la narration, dans le sujet. L’énigme est constante; le mystère qu’elle couvre est d’une ampleur poétique insupportablement délicieuse[16]. »

Il faut par ailleurs relever que c’est au cours des années 1994, pendant la rédaction des premiers chapitres de la Quête et l’Offrande, que Mohammed Souheil Dib fait paraître un ensemble de fragments d’essais poétiques titré Les dix stations de l’écriture[17] dans la République Internationale des Lettres. Ces écrits seront repris et augmentés avec des fragments du Devoir d’errance ou la migration d’Abraham dans Horizons Maghrébins, Presses Universitaires du Mirail, Toulouse-Le Mirail, 2007. Cette publication, rédigée sous le signe de la Parole Révélatrice: Pourquoi des poètes? de Heidegger, fait intervenir un croisement fascinant entre les voix de Djami, Hölderlin, Heidegger, Saint-John Perse, Ali Ibn Abi Talib, Rimbaud, Mallarmé et Ibn Atta’. Notons que la collaboration de l’auteur avec la revue d’Horizons-Maghrébins, s’étalera sur plusieurs années et comportera plusieurs de ses interventions dans l’optique littéraire et philosophique.

Évolution de carrière[modifier | modifier le code]

L'écrivain manifeste un profond attachement et un intérêt marqué pour la culture algérienne, en particulier celle de sa ville natale, Tlemcen[18]. Son lieu de naissance, Tlemcen, est pour lui plus qu'un simple point géographique ; c'est une source d'inspiration culturelle qui le lie non seulement à sa ville d'origine, mais également à chaque région d'Algérie où s'est épanouie une forme de haute culture. Il évoque Tlemcen comme une "gerbe de lumière" dont les rayons illuminent un vaste ensemble, tout en se nourrissant de ce que cet ensemble a de meilleur à offrir. Ce lien profond avec la culture algérienne transparaît également dans son penchant pour la rédaction d'anthologies, un geste qui symbolise son désir d'inviter à sa table les maîtres de toutes les régions d'Algérie, soulignant ainsi sa volonté de célébrer et de préserver la richesse culturelle de l'ensemble du pays[19].

Intérêt pour la culture littéraire et philosophique algérienne[modifier | modifier le code]

Avec la même verve, paraitront en 2002 deux ouvrages: L’Un et le Multiple, pour une nouvelle lecture de la poésie mystique de l’Emir Abdelkader al-djazaïri[20], et L’œuvre d’Ibn Yûsûf as-Sanûci, contribution à la connaissance de l’école rationaliste de Tlemcen des XIV et XVe siècles[21], qui ont connu une large diffusion.

L'auteur parlera de ces deux livres ainsi: «L’Un et le Multiple (2002) qui propose une nouvelle lecture de la poésie de l’Emir Abdelkader permet, par la même occasion, grâce à une longue introduction, de mettre en lumière l’aspect théosophique de l’œuvre de notre héros national, connu surtout pour son combat politique et militaire contre le colonat. L’œuvre d’Ibn Yûsuf as-Sanûsî est une contribution à une connaissance de l’école rationaliste de Tlemcen des XIVe et XVe siècles. Pour une poétique du dialectal maghrébin est une analyse théorique des procédés stylistiques et rhétoriques en usage dans l’arabe dialectal, surtout algérien. Le fond de la question était de rendre caduque la perception longtemps dépréciative qu’on avait des parlers locaux. La poésie populaire algérienne, dont le premier livre est consacré au poète du hawzi Ibn Triki, est une illustration de la valeur esthétique d’un des dialectes algériens. Quant à mon dernier- né intitulé Le soufisme populaire algérien moderne, qui groupe les textes de cinq mystiques modernistes, il est le résultat d’une patiente enquête sur le terrain. L’intérêt est de montrer d’une part, mais de façon implicite, le long cheminement de la perception soufie algérienne, depuis les poèmes élaborés de l’Emir Abdelkader, jusqu’aux enseignements plus populaires des cheikhs qui lui ont succédé. Mais d’autre part, et de manière explicite cette fois, il s’agissait pour moi d’exposer quelques axes de nos propres visions des choses[19]

Tlemcen, capitale de la culture islamique en 2011[modifier | modifier le code]

La contribution de Mohammed Souheil Dib circonscrite aux manifestations de Tlemcen, Capitale de la Culture islamique, a visé de mettre en valeur différents aspects de l’ancienne capitale zianide[18].

Le plan de la réflexion philosophique. L’exposé sur l’école rationaliste de Tlemcen du XIV et du XV e siècles, à travers un documentaire de 40 mn réalisé par Lamine Merbah, avec la participation de l’auteur de «L’œuvre d’ibn Yûsuf As-Sanûsî», dernier représentant de l’école rationaliste, a permis de dresser le bilan d’une longue période d’activité du paradigme politico-culturel du Maghreb islamique.

Mohammed Souheil Dib à une séance de dédicace au salon du livre d'Alger en 2011.

Le soufisme populaire a été également évoqué sur la base des figures les plus marquantes de l’ouest algérien avec pour personnalité centrale Abû Madian Shuayb (1126-1197). Sa poésie mystique, ses sentences et ses réflexions, recueillies et traduites par Mohammed Souheil Dib dans ses articles, ont largement nourri l’ouvrage édité par Zaki Bouzid, cité plus haut. Mohammed Souheil a également revisité les approches qu’i avait tracées dans son essai intitulé «Le soufisme populaire algérien moderne, essai» publié en 2008.

Que ce soit dans le domaine de la théologie, de la littérature, de l’histoire, de l’architecture, l’ouvrage intitulé «Tlemcen Cité des sources», est une véritable promenade littéraire et artistique qui rend une visite à tous les lieux emblématiques de cette ville grandiose dans son passé. L’environnement et «Les sites maritimes de l’Oranie occidentale» offraient l’occasion de retrouver les récits et les contes locaux particuliers à chaque région, avec l’appui artistique de photos d’illustration au siège d’une librairie devant le public.

À la Croisée des Genres[modifier | modifier le code]

Il semble donc en dernière analyse que «les publications de Mohammed Souheil Dib ont toujours chez lui oscillé entre l’essai et la fiction», comme l’a fait ressortir Marie Virolle dans l’entretien que lui a accordé l’écrivain[15]. Lui demandant de relater les temps forts de cette tension entre deux types d’écriture, il avait répondu: «Peut-être dois-je à ma formation universitaire en philosophie ma tentation de l’essai, et à ma formation en Lettres ma tentation de la fiction. Mais, à mon sens, l’une n’est pas irrémédiablement exclue du champ de l’autre. De toute façon, l’écriture qui me hante est celle de la mémoire et elle peut se réaliser de deux manières: la première, en retrouvant, à travers l’essai, la mémoire collective par recours à un type de discours où l’intention esthétique est réduite; la seconde, en appliquant aux faits évoqués le traitement propre à la médiation littéraire où l’intention esthétique doit intervenir au maximum. En fait, les deux types d’écriture ont équitablement partagé mon temps pour une raison qui est essentielle à mes yeux: c’est toujours le résultat de mes investigations sur l’espace langagier de la culture populaire maghrébine que j’investis dans la fiction romanesque[15]

Quant à la réponse à la question : «Dans quel courant de pensée écrivez-vous ?», l'auteur a répondu dans un entretien accordé à l'ANEP : «Mes essais s'inscrivent dans le cadre général d'une réappropriation de notre culture littéraire et philosophique, longtemps reléguée dans une sorte de folklorisme taillé au burin de l'exotisme colonial. S'il y a un courant de pensée qui pourrait se définir par cette démarche, je dirais que j'y appartiens volontiers[19]

Ouvrages et contributions[modifier | modifier le code]

Œuvres romanesques[modifier | modifier le code]

Littérature jeunesse[modifier | modifier le code]

  • Les fondateurs d’empires (versions arabe et française), 3 récits historiques, édit. Les Trois Pommes, Oran, 2007, (ISBN 978 99 47 848 00 5).
  • Légendes de Tlemcen assiégée, (versions arabe et française),3 contes, édit. Les Trois Pommes, Oran, 2007 (ISBN 978 9661 764 99 5).
  • Les pieuses figures d’Alger, (versions arabe et française), 2 figures célèbres, édit. Les Trois Pommes, Oran, 2007. (ISBN 978 9947 848 01 2).

Ouvrages parus dans le cadre de Tlemcen, Capitale de la Culture Islamique, 2011[modifier | modifier le code]

Autres publications[modifier | modifier le code]

Contributions publiées dans Horizons Magrébins (Université de Toulouse - Le Mirail)[modifier | modifier le code]

  • Sidi Abu Madian : pôle de la sainteté maghrébine / Mohammed Souheil Dib / Horizons Maghrébins - Le droit à la mémoire / Année 1999 / no 37-38 / p. 144-147[22].
  • Le poème du tatoueur ou la parataxe de la ruse / Mohammed Souheil Dib/ Horizons Maghrébins - Le droit à la mémoire / Année 2001/ no 44 / p. 20-28[23]
  • Le Maghreb culturel : au carrefour des thèmes chantés / Mohammed Souheil Dib/Horizons Maghrébins - Le droit à la mémoire / Année 2002 / no 47 / p. 102-109[24]
  • Marthiya Mohammed Dib / Mohammed Souheil dib/ Horizons Maghrébins - Le droit à la mémoire / Année 2003 / no 49 / p. 214-215[25].
  • La question de la liberté et de la responsabilité selon l'émir Abdelkader al-Djazaïri[26]/ Mohammed Souheil Dib/Horizons Maghrébins - Le droit à la mémoire / Année 2004 / no 51 / p. 40-48.
  • La Rih'lat d'Abû Madyan ou l'appel du Maghreb/ Mohammed Souheil Dib /Horizons Maghrébins - Le droit à la mémoire / Année 2006 / no 54 / p. 120-128[27].
  • Tekhmis autour des maîtres/Mohammed Souhei Dib/Horizons Maghrébins - Le droit à la mémoire / Année 2007 / no 56 / p. 192-200[28].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean DEJEUX, « Dix ans d'édition romanesque » Accès libre [PDF], sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
  2. Déjeux, Jean (1921-1993)., « La littérature maghrébine d'expression française » Accès libre [html], sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
  3. Mohammed Souheil Dib, Les Amants du djébel Amour, Alger, ENAL, , 118 p.
  4. Abdelkader Djeghloul, « Mohammed Souheil Dib », La Semaine de l’Emigration,‎
  5. Bouchareb Raouia, « POUR UNE LECTURE ONOMASTIQUE DANS LE RETOUR DE MOHAMED SOUHEIL DIB » Accès libre [HTML/PDF], sur univ-biskra.dz, (consulté le ).
  6. Arezki Metref, Journal El-Moudhahid du 10/06/1984
  7. Mohammed Souheil Dib, La Crue, Entreprise Nationale du Livre, Alger, 1987.
  8. Mohammed souheil dib, Le Retour, Entreprise nationale du Livre, Alger, 1989.
  9. Christiane Achour, Mohammed Souheil Dib ou l’obstination de l’écriture, in Impressions du Sud, Hiver/Printemps 91, No 27/28.
  10. Mohammed Dib, correspondance personnelle à l’auteur du Retour, 17 novembre 1992.
  11. Mohammed Dib, Les Terrasses dOrsol, Paris, Sindbad, 1985.
  12. Hédi Bouraoui, L’énigme du nom en milieu étranger dans les Terrasses d’Orsol de Mohammed Dib, Horizons Maghrébins, 1991, p. 94/101.
  13. Mohammed Souheil Dib, La Quête et l’Offrande, Editions MARSA, Paris/Alger, 2002.
  14. Revue Littérature-Action, numéro 63-64, MARSA éditions, Paris, février 2003.
  15. a b et c Entretien avec Marie Virolle, Revue Littérature-Action, numéro 63-64. p. 53.
  16. Kaddour M’Hamsadji, journal L’Expression du 26/03/2003
  17. Mohammed Souheil Dib, Les dix stations de l’écriture, in la République Internationale des Lettres, édit. N. Blandin, Paris, avril 1994.
  18. a et b Amaury Chardeau, « Villes-Mondes Tlemcen: entretien avec Mohamed Souheil Dib » Accès libre [audio], sur radiofrance.fr, (consulté le ).
  19. a b et c Agence nationale d'édition et de publicité, « Entretien avec Mohammed souheil Dib » Accès libre [html], sur anep.com.dz, (consulté le ).
  20. Mohammed Souheil Dib, L’Un et le Multiple, pour une nouvelle lecture de la poésie mystique de l’Emir Abdelkader al-djazaïri, présentation, traduction et index, éditions ANEP, Alger, 2002.
  21. Mohammed Souheil Dib, L’œuvre d’Ibn Yûsûf as-Sanûci, contribution à la connaissance de l’école rationaliste de Tlemcen des XIV et XVe siècles, édition ANEP, Alger, 2007.
  22. Mohammed Souheil Dib, « Sidi Abu Madian : pôle de la sainteté maghrébine » Accès libre [HTML/PDF], sur isidore.science, (consulté le ).
  23. Mohammed Souheil Dib, « L'image dans les littératures orales. Le poème du tatoueur ou la parataxe de la ruse » Accès libre [HTML/PDF], sur isidore.science, (consulté le ).
  24. Mohammed Souheil Dib, « Le Maghreb culturel : au carrefour des thèmes chantés » Accès libre [HTML/PDF], sur isidore.science, (consulté le ).
  25. Mohammed Souheil Dib, « Marthiya Mohammed Dib » Accès libre [HTML/PDF], sur isidore.science, (consulté le ).
  26. Mohammed Souheil Dib, « La question de la liberté et de la responsabilité selon l'émir Abdelkader al-Djazaïri » Accès libre [html], sur lescahiersdelislam.fr, (consulté le ).
  27. Mohammed Souheil Dib, « La Rih'lat d'Abû Madyan ou l'appel du Maghreb » Accès libre [HTML/PDF], sur isidore.science, (consulté le ).
  28. Mohammed Souheil Dib, « Tekhmis autour des maîtres » Accès libre [HTML/PDF], sur isidore.science, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]